Utiliser une approche Behavior Driven Development (BDD) dans une équipe agile semble une pratique assez naturelle à mettre en place.
Parler Gherkins est accessible à tous (Etant donné que ‘contexte initial’, Quand ‘un événement’ , Alors ‘un certain résultat’). Notamment aux 3 amigos que sont le PO, Le développeur et le testeur. Organisons donc les « 3 amigos meetings » pour écrire ensemble les critères d’acceptance, automatisons cela et le tour est joué.
Si l’intention est louable, la mise en place n’est pas si spontanée. Les 3 amigos n’ont pas forcément la bande passante ni l’envie de changer au même moment.
L’article de Andy Knight, who should lead BDD ?, propose 3 pistes pour mettre en place le BDD en partant du leadership de l’un des 3 amigos :
- Le leader QA devra commencer par prouver l’intérêt de son automate issu du BDD
- Le leader Dev devra commencer par mobiliser ses 2 autres amis pour définir les critères d’acceptance
- Le leader PO devra commencer par décliner ses US en Gherkins et pousser ses amigos à automatiser.
Au-delà de ces 3 pistes pragmatiques pour faire changer les choses, et quelque soit la puissance structurelle des méthodes, c’est bien l’humain qui est au cœur. « Il n’est de richesses que d’hommes » a écrit Jean-Bodin au 16ième siècle. Bien vu !